Ils ont une vue très importante, inutile de ruser, à plus de 500 m ils vous ont vu et s'ils ne s'envolent pas c'est uniquement lorsque vous ne sembler pas représenter un danger pour eux.
Jeune busard des roseaux.
Il s'agit d'un jeune dont j'avais découvert le nid. Sur la photo, il vole depuis 10 jours. Dans la nid j'ai trouvé les restes de leurs repas: 5 cranes de ragondins, quelques os d'un jeune lièvre, du poil de mulots, des pattes de poules d'eau ... et un oeuf non éclos.
Buse variable.
C'est aussi un prédateur de petits mammifères: mulots, campagnols, petits rats mais aussi d'oiseaux reptiles et grenouilles; à celà il faut ajouter les cadavres qui trainent. Un jour je ramasse deux canards qui avaient été tués par une voiture, je les dépose là où j'avais aperçu une buse. Deux jours après il ne restait que les os, mais la buse s'est toujours envolée avant que je la photographie.
Busard St Martin.
Il avait son nid dans un secteur de roselières où je l'avais repéré depuis longtemps. J'ai pu l'approcher, en voiture, dans un pré fraichement fauché, il terminait son repas de mulot semble-t-il. Il a bien voulu se préter à la pose.
Femelle de busard cendré.
Je l'avais photographié en 2007 près du Grand Mouton. Il y en avait un couple dans le même secteur cette année mais je n'ai pas pu les prendre. Il y en a surtout dans les polders de Bouin.
Le petit faucon crécerelle pris lors d'un vol stationnaire dont il a le secret, on l'appelle "le Vol du St Esprit". Il est le seul à le faire pour observer ses proies, sur lesquelles il fond en piqué. Il n'hésite pas à chasser u ne pie de son nid pour l'occuper, sinon il utilise un vieux nid de corbeau ou de pie.
On les rassemble communément dans la catégorie des hiboux chouettes. Leur parcicularité est d'avoir une ouie très fine, en vol à 10 mètres du sol, ils détectent un campagnol au son de ses mouvements dans l'herbe, de plus ils ont une excellente vue nocturne.
Deux jeunes hiboux Moyen-Duc qui se déplacent de branche en branche attendant leur envol; Ils ont encore le duvet de poussin. Sur la photo ils ont environ 5 semaines, ils en ont encore pour près de 2 mois avant d'être totalement autonomes.
L'adulte qui surveille ses petits ... et le photographe. Dans le marais, le Moyen-Duc niche dans les bouquets d'arbres qui entourent les maisons. Ils utilisent généralement un ancien nid de corneille, de pie ou de pigeon. Le mâle nourrit la femelle pendant l'incubation, plus les petits après l'éclosion.
Les parents vont encore nourir leurs petits pendant 5 ou 6 semaines après leur sortie du nid.
Le hibou Moyen-Duc est celui qui fait "Hou-Hou", qu'on entend parfois le soir au printemps.
Photo prise en 2007,
c'est un hibou des Marais; plutôt rare à Sallertaine.Ce hibou vit au sol ou il fait son nid.
C'est un grand migrateur dans le nord de son habitat, il peut passer les cols de haute montagne, il supporte bien l'altitude.
Comme les autres hiboux et chouettes, son vol est alsolument silencieux.
Jeune chouette Effraie qui a tout juste son plumage d'adulte. On l'appelle aussi chouette des clochers car elle affectionne ce genre de lieu pour nicher. Cette photo je la dois à une amie qui m'a signalé la présence d'un nid chez elle. C'est un auxiliaire de lutte,très efficace, contre les petits rongeurs, souris, mulots, musaraignes, qu'elle avale après les avoir tués. Elle régurgite ensuite des "pelottes" comprenant les os et le poil.
Chouette Hulotte;
vous savez, celle dont le cri servait de ralliement aux "Chouans" pendant les guerres de Vendée. Il s'agit d'une jeune qui n'a pas encore perdu son duvet de poussin. Ses yeux craignent la lumière, c'est ce qui lui donne cet air absent; en fait elle écoute plus qu'elle ne regarde. Comme les autres de sa famille, on peut remarquer son lieu de repos par la présencede "pelottes" au pied de l'arbre.
La plus petite chouette la Chevèche d'Athéna.
Comme les autres, elle se nourrit surtout de souris, mulots et campagnols mais aussi de petits oiseaux. elle peut capturer des proies de sa propre taille. elle a une bonne vue de jour et on peut l'appercevoir se chauffer au soleil sur une branche morte ou au sommet d'un pylone.
Camille